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Episode 2

Je n’ai pas dormi de la nuit. Je me suis chopé une merde dans la forêt, pustules de partout, je sens que je vais crever. On est plusieurs à s’être fait avoir par cette merde.On a rencontré un mec, sorti de nulle part, frais comme un gardon après avoir passé on ne sait combien de temps dans la forêt. Il dit s’appeler Iks. Et le pire, c’est qu’il fait maintenant partie de l’équipe.

On a pris la route vers Sixley pour trouver un médecin.

Sur la route, on a vu une ruine, Iks est allé faire un tour. Ce gars-là à l’air de résister à toutes les saloperies qui traînent.  Il nous a rapporté un sac de charbon. Ah, et aussi la nouvelle que les cadavres qu’on voyait été en fait des esclaves, il portait un anneau de prisonnier de la race des  maaras ! Celle de Iks ! Et qu’ils étaient tous mort d’une maladie, couverts de tâches bleues.

On est finalement arrivé au centre médical. On a rencontré William et le docteur qu’on cherchait tant, mais on a vite compris qu’on se ferait soigner uniquement contre notre chenillard et vu que c’était une décision de groupe autant vous dire que ceux qui n’étaient pas infectés s’en carraient le coquillard.

Puis, un de leurs chenillards est parti en reconnaissance suite aux infos qu’on avait lâchées à propos de la mine. On les a interceptés. « On », enfin Iks c’est foutu au milieu de la route pour les surprendre, pendant que Xarcqs s’est téléporté dans l’engin, leur à coller 2 grenades dans les dents et tout a pété.

Chacun à nos occupations, me sentant au bord de la mort, je suis parti faire un tour et là … Alors que je marchais à peine consciemment, je tombe nez à nez avec un chenillard xeno des maraas. Un foutu laboratoire ambulant à la pointe de la technologie. Tout le monde a rappliqué. On ne pouvait pas le tracter alors on a décidé de le désossé. En plus du pactol, on a appris que les cadavres qu’on avait trouvés avaient été attaqués par un virus de synthèse et on allait utiliser ces infos pour marchander nos soins. En repartant vers le centre médical, on a poussé le chenillard qu’on avait explosé en bas du ravin histoire de pas trop éveiller les soupçons. Ce qui a bien fonctionné et le marchandage des infos aussi.

On a repris la route vers Teshin. L’ex castor nous a évité une belle emmerde en évitant un piège au milieu de la route et coïncidence, au niveau du piège en contre bas, on voit un énorme convoi venu de Tajasma, des grues, des pelles et des ouvriers par centaines, et ça se dirige vers notre ville.

On s’est arrêté à Sixley. Malheureusement, depuis notre ancien passage, c’est l’agence Poliakov qui contrôle les lieux. On a rapidement fait le lien entre le convoi qu’on venait de voir et le contrôle de ce village sans importance qui était sur leur route. Et ces fils de xenos mal aimés sont venus nous « contrôler » vers minuit. Ils nous ont pris la photo de Malamé, le mec que Ben cherche et qu’on a trouvée dans le chenillard qu’on a piqué au robot et à ses potes. On n’est pas passé loin de la catastrophe mais ils nous ont laissés tranquilles pour le restant de la nuit. Le lendemain on a essayé de partir, mais personne ne rentre, personne ne sort. Bien sûr ils ont dit ça à des têtes brulées.

La nuit tombée, les villageois nous ont indiqué leur planque à explosifs. Ni une, ni deux l’ex castor a récupéré les explosifs.

Xarcks et moi nous sommes chargés de les collés aux culs de leurs véhicules. Mais Xarcks a voulu trop en faire et, alors qu’il était planqué sous un chenillard de l’agence, il est parti en balade improvisé. Le chenillard partant pour une reconnaissance, il est resté accroché dessous. Mais la sortie n’est pas perdue pour tout le monde. Xarcks la vadrouillle entend que l’agence est en train de négocier avec une communauté à l’est de Sixley pour remonter la piste de Malamé ou quelque chose comme ça. Et ça aurait un rapport avec le chantier de Tajasma ! Il n’en apprendra pas plus et une fois de retour en ville, il est temps de mettre en place le projet d’évasion.  Xarcks a gentiment glissé un échantillon des chenilles qu’on avait trouvées dans le chenillard Xeno dans le cou des gardes…

Et ça n’a pas raté, on a forcé les portes, ça a tiré dans tous les sens et on s’est barré de là. On leur a bien fait la peau. Par contre notre chenillard est très endommagé, et on est au milieu de nulle part…